Gala 2002

Le Gala EISTI 2002 aura lieu le vendredi 5 avril à partir de 19h30 dans la très belle salle du Salon Louis Toffoli, parc floral de l’hippodrome – plateau de Gravelle à Vincennes.

Nous avons choisi la même formule que l’année dernière, appréciée par tous les anciens, à savoir : cocktail de bienvenue suivi d’un dîner de Gala, puis soirée dansante jusqu’à 4h du matin.

Le dîner est servi à table, les plats de très bonne tenue étant accompagnés de vins.

Si vous souhaitez réserver une table complète pour vos amis, merci de nous le faire savoir.

Tarif pour les anciens cotisants :
– soirée complète = 40€ (coktail + dîner + soirée dansante)
– soirée dansante = 15€
– une bouteille de champagne offerte

Tarif pour les anciens non cotisant & personnes accompagnatrices :
– soirée complète = 50€
– soirée dansante = 15€

Tarif des boissons :
– boisson alcoolisée = 2€
– coupe de champagne = 4€
– bouteille de champagne = 20€

Il est nécessaire de réserver vos places à l’avance en envoyant un mail à [email protected] en précisant :
– vos nom/prénom/promotion
– le nombre de personnes qui vous accompagne et leurs nom/prénom
– la formule choisie (soirée complète ou dansante)

Spi-Ouest France

Dates : du vendredi 29 mars au 1er avril

Vous pouvez nous retrouver sur les pontons de la Trinité-sur-mer (le voilier est reconnaissable à son logo « www.lecercle.com » sur ses flans, comme vous pouvez le voir dans cet article paru dans le magazine Voiles et Voiliers), ou nous retrouver le soir pour boire un verre ou dîner ensemble (nous joindre au +33 6-62-91-90-12).

Le voilier est skippé par Alexandre VIGIER.

Pour plus d’infos :
[email protected]
http://www.spi-ouestfrance-sfr.com/
http://www.ot-trinite-sur-mer.fr/
http://www.hyperion.com/
http://www.ventlibre.com/

EISTI L’Eau Test de mars 2002

Après le succès de l’édition de février, et les nombreux retours positifs des personnes présentes, relevons le défit de faire toujours plus et mieux !

Pour cela, il nous faut trouver à chaque fois un nouveau lieu parisien permettant à chacun de manger et boire, et surtout de pouvoir discuter.

Le lieu choisi pour ce mois de mars est le


Frog at Bercy Village

Ce pub est l’un des six Frog Pubs présents en France : http://www.frogpubs.com/

La principale originalité de ces pubs est qu’ils produisent eux-mêmes leurs bières maison.

Comme son nom l’indique, il se situe à Bercy Village, et plus précisemment sur le Cour Saint-Emilion, dans un des anciens chais parisiens.

Ce pub n’est qu’à 5 minutes du coeur de Paris grâce à la ligne 14 du métro (station Cour Saint-Emilion), et à 100 mètres de la Porte de Bercy par le boulevard périphérique.

Voici un plan d’accès :

L’adresse exacte est :


25 cour St Emilion
75012 Paris

Nous prendrons d’assaut la salle la plus basse de l’établissement.

Si vous comptez venir, n’hésitez pas à le signaler en commentant cet article, que nous puissions réserver suffisemment d’espace.

Venez nombreux !

Le Cercle change d’hébergeur

Après plusieurs années passées chez Omnitech->http://www.omnitechsa.com/], que nous remercions énormément pour nous avoir aidé à nous lancer, nous déménageons notre tout nouveau serveur chez [Axians.

En raison de ce déménagement, le serveur sera indisponible pendant quelques jours, le temps que se fasse la propagation des nouvelles information de DNS.

Le site web et la messagerie seront donc inutilisables durant ce laps de temps.

Humour : philosophons…

Humour : Philosophons…

La Poste

Un petit clin d’oeil à tous nos confrères travaillant à La Poste en espérant qu’ils ne nous en tiendront pas rigueur, mais nous n’avons pas pu résister 😉

Heureusement, La Poste a elle aussi maintenant son contingent d’Eistiens, ce qui devrait lui permettre d’augmenter sa productivité et ses performances…

Moralité : l’Homme n’est pas fait pour travailler.

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Citations : à méditer

Si vous avez un peu de patience, vous découvrirez qu’on peut utiliser les immenses ressources du Web pour perdre son temps avec une efficacité que vous n’aviez jamais osé imaginer.
(Dave Barry)

Au paradis, on est assis à la droite de Dieu. C’est normal, c’est la place du mort !
(Pierre Desproges)

Il y a deux choses d’infini au monde : l’univers et la bêtise humaine…. mais pour l’univers j’en suis pas très sûr…
(Albert Einstein)

Plus un ordinateur possède de RAM, plus vite il peut générer un message d’erreur…
(Dave Barry)

L’avantage d’être intelligent, c’est qu’on peut toujours faire l’imbécile, alors que l’inverse est totalement impossible.
(Woody Allen)

Dieu a partagé : il a donné la nourriture aux riches et l’appétit aux pauvres.
(Coluche)

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Que ferait le monde sans Ingénieurs ?

Moralité : ben… pas grand chose !

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Les autres articles du mois :
art59
art60

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Pour envoyer vos blagues foireuses ou bien des images bidonnantes, merci de bien vouloir écrire à l’adresse suivante : [email protected]

PS : Cette action n’est en aucun cas soutenu par l’assoce, même s’il y a lieu de le croire… d’abord, hein ! Et pis en vertue des lois informatiques et bla-bla-bla, chacun fait ké ce ki veû ou presque !

Promis, la prochaine fois, je change mon message 😉

Actualité scientifique : Laboratoires sur puces

Des laboratoires sur puces

Les analyses médicales en un clin d’oeil

Elle vient d’arriver en France et ne mesure que quelques centimètres carrés. Cette puce est pourtant un véritable laboratoire d’analyses rapide et performant.

Alors que les puces électroniques n’en finissent pas d’envahir notre quotidien, d’autres puces d’un nouveau genre apparaissent en biologie: les LOC, autrement dit les lab on a chip ou, en français, les «laboratoires sur puces». Ou encore «labopuces», pour faire court. Sur quelques centimètres carrés, ces dispositifs intègrent l’ensemble des fonctions d’un laboratoire d’analyse de biologie ou de chimie : préparation des produits, réactions chimiques, transfert des liquides, séparation des nouveaux produits et, au final, identification. Ce qui d’ordinaire nécessite des heures, plusieurs instruments et d’importantes quantités de réactifs n’est plus que l’affaire d’une dizaine de minutes sur un seul appareil et de quelques picolitres de liquide. Adieu éprouvettes, pipettes, étuves et autres séquenceurs d’ADN. Le métier et l’environnement du biochimiste vont changer, comme ceux du médecin de ville d’ailleurs. Car la simplicité de ces puces permettra à celui-ci de faire, au chevet du malade, les analyses sanguines ou génétiques nécessaires, voire la détection des virus ou des bactéries responsables de la pathologie. Bref, diagnostiquer une angine ou une méningite sera aussi rapide qu’une prise de tension. Quel progrès !

La première de ces nouvelles puces vient d’arriver. Fabriquée par l’entreprise américaine Caliper, elle est commercialisée par Agilent. A première vue, elle ne paye pas de mine : un simple morceau de verre. Très performant, cependant. Sur cette puce, différents fragments d’ADN inconnus sont injectés. Là, ils sont séparés selon leur taille dans les microcanaux gravés dans le substrat, puis ils sont identifiés par un laser qui provoque leur fluorescence. Couplée à un ordinateur, la puce donne ses résultats en moins d’une demi-heure pour une dizaine d’échantillons simultanément, contre plusieurs heures avec les techniques classiques.

Mais la vitesse n’est pas le seul avantage de ces labopuces. Automatiques, écologiques (moins de réactifs dangereux ou polluants utilisés), autonomes et pas chères, ces puces ne manquent pas d’atouts. Mais comment en étant plus petit, peut-on finalement être meilleur ? Pour la chimie proprement dite, réduire le volume où a lieu une réaction ne change rien. En revanche, pour la physique, si. Dans un liquide, les molécules sont soumises à une agitation aléatoire qui les conduit, au bout d’un certain temps, à avoir parcouru tout le volume. Or, la loi de diffusion prévoit que s’il faut une milliseconde en moyenne à une molécule pour parcourir un micromètre, il lui faudra mille secondes, soit un million de fois plus, pour parcourir un millimètre, c’est-à-dire une distance mille fois plus grande. Du coup, tout se passe comme si les produits circulaient plus vite sur la puce que dans le laboratoire. De plus, en réduisant le volume de la réaction, la probabilité de rencontre entre réactifs augmente, donc la réaction elle-même semble aller plus vite.


lecture d’une biopuce avec le système lightScan

Voilà pour les principes d’une nouvelle discipline baptisée «microfluidique». Reste la pratique. Depuis des dizaines d’années, les entreprises de microélectronique savent dessiner des objets de taille micrométrique, que ce soit sur du verre, du plastique ou du silicium. Comme ici circulent des brins d’ADN et non des électrons, nul n’est besoin d’utiliser les techniques nanométriques : le micromètre suffit. La communauté de la microélectronique s’est donc jetée sur ces nouvelles puces. Hewlett-Packard a, par exemple, cofinancé le projet de Caliper. En France, STMicroelectronics (filiale de Thomson) a frappé à la porte du Laboratoire d’électronique et de technologie de l’information (Léti) du CEA, à Grenoble, pour un projet encore plus ambitieux. La puce intégrera une PCR (polymerase chain reaction), sorte de photocopieur d’ADN, et au final une puce à ADN, c’est-à-dire une matrice permettant d’identifier des gènes. Pour une PCR, il faut contrôler la circulation des réactifs, prévoir un réservoir avec divers agents chimiques, et surtout ajuster la température à quelques degrés près sur quelques micomètres. Le prototype fonctionne, et il reste encore à convaincre de nouveaux partenaires pour achever le développement.

Un autre chercheur français, Stanislas Krawczyk, du Laboratoire d’électronique, optoélectronique et microsystèmes à l’Ecole Centrale de Lyon, désire pousser l’intégration encore plus loin : introduire le laser de lecture directement dans la masse de la puce. «Ce projet est très motivant, car il nécessite de réunir plusieurs compétences, en biologie, en optoélectronique ou en micro-fluidique. Ça me change aussi de mes précédentes recherches», souligne le physicien. L’interdisciplinarité est donc de mise pour faire fructifier des idées riches d’applications. «Les labopuces se développent selon deux axes: celui du haut débit et celui du diagnostic», résume Pierre Puget, responsable des programmes biopuces au Léti. En diagnostic, les marchés sont connus :
santé (détection d’anomalies génétiques, repérage de virus…),
environnement (identification de polluants),
agroalimentaire (présence de listeria) et, plus récemment,
le marché du bioterrorisme, avec la détection d’agents infectieux comme Bacillus anthracis ou le virus de la variole.

Ici seront privilégiés le bas coût, la portabilité et le caractère jetable. Pour le haut débit, les clients sont plutôt les laboratoires de recherche en pharmacologie en quête de tout outil accélérant la découverte de nouveaux médicaments.

Devant tant de prouesses, certains osent la comparaison avec l’invention du circuit intégré qui fit rentrer une salle de calcul des années 60 dans une simple calculatrice de poche. Small is beautiful.

Une merveille d’intégration

Sur un support en plastique, verre ou silicium, sont gravés au micromètre près les différents éléments reproduisant les fonctions du laboratoire de biologie ou de chimie : chambre de réaction, séparation des produits, identification des molécules… Dans les microcanaux, le fluide est parfait : pas de turbulence. L’intégration de toutes ces fonctions accélère l’analyse. Et plusieurs puces peuvent fonctionner en parallèle.

Puces à ADN et labopuces

Ne confondons pas «puces à ADN» et «labopuces». Les premières sont déjà largement commercialisées, alors que les secondes sont seulement en passe de l’être. Surtout, les puces à ADN peuvent être intégrées sur les labopuces. Elles sont des matrices constituées de plusieurs milliers de réservoirs remplis de fragments de simples brins d’ADN de séquences connues. Lorsqu’un échantillon inconnu est introduit, il se lie aux séquences complémentaires. Il suffit alors de repérer, en général par fluorescence, dans quelles cases l’union a eu lieu pour connaître l’identité du produit testé. En la matière, la concurrence est rude, et pour se lancer, il vaut mieux avoir un portefeuille de brevets bien rempli. La première entreprise française, Apibio, s’est créée l’an dernier avec une trentaine de brevets exclusifs et autant de partagés. Genometrix et Packard se sont au contraire retirés de la course devant la panoplie de brevets du leader, Affymetrix. D’autres suivront, car beaucoup de brevets sont encore en zone grise, c’est-à-dire non publiés.

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Sources

– Article tiré de la revue « Sciences et Avenir », février 2002 – N° 660 – Comprendre, de David Larousserie, Site web: http://www.sciencesetavenir.com/articles/p660/a9127.html
– Laboratoire Léti du CEA, site web : http://www-dta.cea.fr/Leti/Leti-FR/M_ACTIV/m_1e.htm

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Les autres articles du mois :
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Témoignage d’Anciens : Spécial Consulting

Témoignage d’Anciens : Spécial Consulting

Ce mois-ci, votre magazine est allé piocher toutes les informations sur un secteur d’activité que chaque Ancien a cotoyé de près ou de loin : le Consulting. Secteur sulfureux de part son rôle et son originalité, qu’est-ce qui en fait l’attrait et la necessité ?

Les témoignages recueillis sont ceux de Bruno Dehouck (Promo 2000) et Pascal Thiriot (Promo 1997). Ils vont partager avec nous leur expérience du Consulting.

Mais tout d’abord, voici leur fiche d’identité :

| Identité | Bruno Dehouck |
| Promotion de sortie EISTI | 2000 |
| Autres formations | — |
| Société, lieu | KPMG Consulting France à Paris – France |
| Poste occupé | Consultant |
| Domaine | Finance (WCF) & Décisionnel (IDM) |

et:

| Identité | Pascal Thiriot |
| Promotion de sortie EISTI | 1997 |
| Autres formations | — |
| Société, lieu | ALTRAN Europe à Bruxelles – Belgique |
| Poste occupé | Consultant Senior – Senior Software Engineer |
| Domaine | Technical Project Management |

Place aux témoignages :

2πr – Tout le monde a une idée de ce que représente le Consulting, néanmoins
quelle en est sa définition précise ?

Bruno Dehouck (B.D) : Le métier du conseil est difficile à définir car bien souvent galvaudé.
Cependant, à mon sens le métier de conseil peut être défini par la mise à la disposition d’un client de prestation de service intellectuel. Cette prestation s’appuie sur une expertise à la fois technique et fonctionnelle, sur des méthodologies de mise en oeuvre éprouvées, et sur un réseau mondial, mais également sur des alliances à un niveau international avec les éditeurs
leader du marché.

Pascal Thiriot (P.T) : Etre consultant, c’est mettre ses connaissances techniques ainsi que celles de la société de consultance, au profit d’un projet chez un client. Chez le client, de nouveaux projets apparaissent nécessitant l’utilisation de nouvelles techniques, de nouvelles compétences. L’inertie qu’entraine la formation des employés peut être réduite par l’intervention de consultants externes directement opérationnels sur cette technologie.

2πr – Qu’est-ce qui vous a attiré dans ce secteur ?

(B.D) : Les éléments les plus significatifs qui m’ont attirés dans ce métier, sont :
– la possibilité d’intervenir sur des projets internationaux, dans un environnement technique complexe, et aussi,
– la possibilité de rencontrer des problématiques extrêmement différentes d’une mission à une
autre, et ce dans un environnement humain exaltant.

(P.T) : Ce qui m’a attiré, c’est la variété des missions proposées, la flexibilité du travail et
l’enrichissement qu’apporte un environnement toujours renouvelé.

Par exemple, j’ai pour ma part effectuer 4 missions depuis mon embauche chez Altran:
– 2 mois dans la recherche cryptographique (mathématiques)
– 1 ans dans le développement d’une machine multimédia (multimédia)
– 2 mois chez un opérateur Télécom (télécommunications)
– 3 ans dans le développement d’un implant bionique (médical)

Vive la diversité !

2πr – La période économique plutôt déprimée à l’heure actuelle a-t-elle une
incidence sur le Consulting ?

(B.D) : Naturellement, les clients sont plus difficiles à aborder car face à la
conjoncture, bon nombre d’entre eux ont assez largement réduit leur budget de conseil. Cependant cette morosité économique permet aussi un repositionnement sur des projets décisionnels, des projets de réduction des
coûts, de mise en place d’ERP (ndlr : ERP – Enterpise Resource Planning), de la mise en oeuvre de projet de CRM (ndlr : CRM – Customer Relationship Management). Cette période économique amène les dirigeants des entreprises à « repenser leur métier ». En effet pendant la période d’euphorie qui a précédée, beaucoup
d’entreprises ont pratiqué une diversification à l’extrême.

(P.T) : L’incidence de la période économique morose actuelle est certaine, puisque que le but premier de la consultance est de moduler les besoins en ressources humaines d’une société. Les consultants sont logiquement les « FIFO » d’une société cliente (ndlr : FIFO – First in First Out). Le nombre de nouveaux projets
a lui aussi diminué, ce qui a pour cause de diminuer considérablement l’activité d’une société de consultance.

Heureusement, là aussi, existe une inertie: étant donné que la crise a duré moins d’une année et que l’activité redémarre actuellement, la situation est loin d’être critique.
Par exemple, pour ma part, je suis en mission chez le même client depuis presque 3 ans…

2πr – « Le Consultant, un ingénieur de terrain avec un très bon relationnel ».
Quel est le véritable portrait du Consultant ?

(B.D) : Certes, quel que soit le profil du consultant, il faut qu’il ait un bon relationnel, car c’est une des pierres de base de l’édifice. En Effet, il faut à la fois faire face à des clients pour qui nous ne sommes pas les bien venus car mandatés par la direction du groupe, mais aussi parce qu’il faut
convaincre les clients en avant-vente. Au-delà des compétences, c’est bien souvent sur des aspects relationnels que se base le succès d’une mission.

Par contre, le consultant n’est pas nécessairement un ingénieur. En effet la problématique à laquelle nous devons faire face est bien souvent à la fois une problématique métier et une problématique technique. C’est ce qui fait la richesse des missions. Au sein de mon équipe de travail, il y a autant d’ingénieurs que de personnes issues des écoles de commerces. Les échanges
entre les deux cultures sont très exaltants et enrichissants.

(P.T) : Je crois qu’aujourd’hui un ingénieur (consultant ou non) se doit d’avoir un
minimum de capacité relationnelle
. Cela dit, il est vrai que pour un
consultant, la communication est multi-polaire :
– consultant <-> société de consultance,
– consultant <-> client,
– consultant <-> autre consultants.

Ainsi, il peut trouver son développement intellectuel dans différents contextes. Mais le principal reste tout de même d’être très pointu techniquement et très ouvert aux nouvelles technologies et aux différents
secteurs d’activité
.

2πr – On dit souvent que les sociétés de Consulting ont tendance à « gonfler » les
compétences de leurs consultants pour pouvoir mieux les « vendre ». Fiction ou
réalité ?

(B.D) : La réponse à cette question est fonction des sociétés qui sont désignées.

Pour ma part les sociétés de services (SSII) ne sont pas de sociétés de « Consulting ». En effet, ces sociétés ne sont pas organisées de la même façon que les cabinets de conseil en terme commercial. Les cabinets de conseil ne
vendent pas de délégation de ressources mais des missions qu’ils ont l’obligation de réaliser dans un temps déterminé, pour une enveloppe financière donnée, aussi il n’y a pas d’entretien avec le client pour savoir
si le consultant est compétent ou pas. C’est au directeur de la mission de gérer les ressources dont il a besoin.

(P.T) : Il est effectivement notoire que les consultants sont pour la plupart de jeunes ingénieurs avec des compétences neuves. De ce fait, et c’est une
réalité, ils sont « bien monnayés » mais je dirais plutôt « mis en valeur » par leur manager qui est aussi le garant de leur évolution de carrière.

2πr – Quels sont les avantages ou inconvénients dans la formation dispensée à
l’Ecole pour se lancer dans le Consulting ?

(B.D) : Au-delà de la formation technique, je pense que l’Ecole nous apprend avant tout à être des professionnels et c’est vraiment le plus important.

Les faits qui étayent ce point, c’est la reconnaissance grandissante de l’Ecole au sein des entreprises. Nous sommes recrutés pour une capacité de travail davantage que pour une connaissance intraseque. Cependant les cabinets apprécient le bagage technique ainsi que la maturité et les compétences acquises au travers des options de troisième année. Je pense que la formation tire un véritable bénéfice des échanges avec les partenaires.

(P.T) : L’EISTI a une formation qui anticipe bien les besoins des sociétés. Et de ce fait, elle s’approprie entièrement au métier de consultant.

Ses avantages sont plus précisement :
– les nouvelles technologies
– l’ouverture
– la culture générale

A citer un petit inconvénient : les frais de scolarité 😉

(ndlr : Comme relayé dans la e-Lettre(#6), l’Ecole fait d’énormes efforts dans ce sens. L’EISTI a en effet mis en place un partenariat avec certaines entreprises pour offrir à de plus en plus de bons éléments la prise en charge des frais de scolarité de la 2ème et 3ème année. En contre-partie, l’étudiant sélectionné s’engage à faire ses stages dans la société qui le parraine.

Pour de plus amples informations sur le sujet, référez-vous à la e-Lettre(#6)…)

2πr – Le Consulting : formidable tremplin ou plan de carrière ?

(B.D) : La relation que l’on entretient avec un cabinet de conseil est toujours dirigée par un objectif commun : « gagner ». Donc effectivement une carrière
dans un cabinet de conseil est un véritable tremplin pour qui veut s’investir. D’un côté comme de l’autre, il y a des investissements pour faire fructifier le capital intellectuel de l’entreprise d’une part et le CV d’autre part. Donc le tout est de savoir ce qu’il y a à gagner ?

Il s’agit d’un simple problème d’optimisation de la fonction d’utilité…(et ce n’est pas une blague).

(ndlr : les amnésiques reconnaitront là un des principes clé de la Gestion Financière et la phrase fétiche de notre Cher Directeur, Nésim Fintz, auquel nous passons notre bonjour au passage…)

(P.T) : Pour les avantages cités plus hauts, le consulting est la situation idéale pour explorer différents secteurs d’activité, différentes sociétés,
différents environnements, et se nourrir de leur diversité. Ainsi, après quelques années de consultance, il sera facile de choisir le client idéal avec lequel on voudra « se marier ».

Après quelques années d’expérience, la consultance est aussi un bon moyen d’apprendre les ficelles du « Freelance« .

Enfin pour n’exclure aucune possibilités, la consultance peut aussi devenir une vocation avec des métiers comme consultant senior ou ingénieur conseil.

2πr -Merci pour toutes ces précisions !

N’hésitez pas à faire part de vos remarques ou bien de vos témoignages en nous écrivant à l’adresse suivante : [email protected]

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Les autres articles du mois :
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