Témoignage d’Anciens : Compagnies aériennes (suite)

Spécial Compagnies aériennes (Suite)

Ce mois-ci un petit complément sur le thème des Compagnies aériennes (voir publication du mois précédent – art123) qui est parvenu à la rédaction avec un peu de retard, mais intéressant…

Voilà pourquoi votre magazine publie consécutivement une nouvelle fois ce thème.

Données concernant l’interviewé :

| Identité | Olivier Delom |
| Promotion de sortie EISTI | 2000 |
| Autres formations | — |
| Société, lieu | Air France à Valbonne (06) – France |
| Poste occupé | Responsable technique des fonctionnalités de réservation
sur les sites web Air France |
| Domaine | Airlines |

Place à ce dernier témoignage sur les Compagnies aériennes :

2πr – Précisément 1 an après les événements tragiques du 11 septembre 2001 à New York, tout le monde s’intérroge sur la situation économiques des compagnies aériennes ? Faillite ou redécollage ?

Olivier Delom (O.D): Le domaine du transport aérien est cyclique il a toujours traversé des crises et des redécollages.
Les attentats du 11 septembre ont fortement affecté les compagnies aériennes, mais certaines s’en sont mieux sorties que d’autres… c’est le cas d’Air France.

2πr – Qu’est-ce qui vous a conduit à travailler pour une compagnie aérienne ?

(O.D) : Les projets web interessants utilisant les dernières technologies sur le marché et aussi je l’avoue … les nombreux avantages pour voyager : en effet, à l’EISTI je m’occupais de l’association « El Camino » (ndlr : Association culturelle et humanitaire pour l’Amérique latine) et je voulais déjà voyager en Amérique du Sud !!!.

2πr – Quel est votre fonction au sein de la société ?

(O.D) : Je suis responsable technique des fonctionnalités de réservation sur les
sites web Air France. Pour être plus précis, je m’occupe de mener à bout les projets
relatifs à la réservation, les primes, les promotions …

2πr – Quels atouts possède l’ingénieur EISTI pour « percer » dans une compagnie aérienne ? Quels sont les départements qui feront décoller sa carrière ?

(O.D) : Honnêtement je suis vite arrivé à « percer » grâce à ma volonté de travail et à ma
personnalité.

Ce qui m’a servi le plus à l’EISTI, merci Valéry Fremaux, c’est incontestablement l’option ENTIC (nouvelles technologies). J’ai
pu d’emblée m’investir dans le domaine des nouvelles technologies. J’ai, malgré tout, fait un an de
développement avant d’obtenir mon poste.

2πr – Fleuron de l’industrie du transport, les compagnies aériennes ont pourtant des marges très réduites. Est-ce une réalité et quelles sont les politiques des coûts ?

(O.D) : Le commercial n’est malheureusement pas mon domaine, ni mon centre d’intérêt.

Je participe à l’expression des besoins généraux des nouvelles versions du
site, ce que l’on appelle le « métier » (ie. les nombreuses requêtes, le système
de réservation Amadeus, les politiques de personalisation des profils
crées), aux développements, à la planification des membres de mon équipe mais
je fais aussi du développement, des tests des benchs, des entretiens… bref c’est très très varié, mais ça reste dans le domaine technique des projets !
Web.

2πr – « Compagnie aérienne ? On voyage donc pas cher ! » Vrai ou faux, quels sont les avantages et les inconvénients du secteur ?

(O.D) : C’est vrai ! Mais il faut un peu de patience.

{2πr – Actualité oblige, les compagnies dites {low-cost remportent un succès grandissant. Quel est leur impact sur le marché et sur votre société ?}}

(O.D) : Non. Je pense que la concurrence restera toujours rude mais les compagnies
low-cost intéressent un certain type de personnes.

Plusieurs facteurs rentrent en compte : sécurité, meilleur service,
contrats entre entreprises … et surtout le nombre de lignes assurées par
les compagnies et quelles lignes, les alliances inter-compagnies ….

Air France a résisté à la crise et continue à faire du bénéfice.

2πr – Quels conseils pourriez-vous donner à ceux qui souhaiteraient tenter leur chance dans ce secteur ?

(O.D) : Vous aimez voyager ? 🙂

Pas plus de conseils que pour un autre domaine…

2πr – Merci de nous avoir fait profiter de ton expérience !

N’hésitez pas à faire part de vos remarques ou bien de vos témoignages en nous écrivant à l’adresse suivante : [email protected]

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Les autres articles du mois :
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art137

Humour : Spécial Mathématiques

Spécial Mathématiques

Les matheux vont se régaler…

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(ndlr : no comment…)
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Modern Mathematics

Simply excellent !

ROMANCE MATHEMATICS:

– Smart man + smart woman = romance

– Smart man + dumb woman = affair

– Dumb man + smart woman = marriage

– Dumb man + dumb woman = pregnancy

OFFICE ARITHMETIC:

– Smart boss + smart employee = profit

– Smart boss + dumb employee = production

– Dumb boss + smart employee = promotion

– Dumb boss + dumb employee = overtime

SHOPPING MATH:

– A man will pay $2 for a $1 item he needs.

– A woman will pay $1 for a $2 item that she doesn’t need.

GENERAL EQUATIONS & STATISTICS:

– A woman worries about the future until she gets a husband.

– A man never worries about the future until he gets a wife.

– A successful man is one who makes more money than his wife can spend.

– A successful woman is one who can find such a man.

HAPPINESS :

– To be happy with a man, you must understand him a lot and love him a little.

– To be happy with a woman, you must love her a lot and not try to understand her at all.

LONGEVITY :

Married men live longer than single men, but married men are a lot more willing to die.

PROPENSITY TO CHANGE :

– A woman marries a man expecting he will change, but he doesn’t.

– A man marries a woman expecting that she won’t change, and she does.

Technical details:

A woman has the last word in any argument. Anything a man says after that
is the beginning of a new argument.

(ndlr : rendons hommage aux différents Cauchy, Gauss, Hilbert, Pythagore ou encore Condorcet. C’est leur sens de la logique inculqué dans nos études qui nous a permis, à nous ingénieurs, de développer ces quelques petits postulats supplémentaires de mathématiques modernes…)

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Une petite dernière politico-mathématique pour la forme…

N’hésitez pas à envoyer vos coups de coeur à l’adresse suivante : [email protected]

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Les autres articles du mois :
art136
art138

Forum des Entreprises

Le Forum des Entreprises aura lieu le jeudi 14 novembre de 10h à 17h dans les locaux de l’EISTI.

Frais d’inscription de 500 € hors taxes.

Inscription à partir du 10 octobre sur le site de l’EISTI dans la rubrique « entreprise-forum ». Chaque entreprise recevra un mail de réception qui entrainera la facture.

Pour plus d’infos :
[email protected]
– Tél. direct : 01 34 25 10 14

EISTI l’Eau Test d’octobre …

Merci à CityVox pour le commentaire … 😉

Une coupe de champagne à un prix très raisonnable, cela vous dit ?

Footsie est alors fait pour vous. Ce restaurant-bar allie un concept simple à un décor original. Sur 4 écrans plasma s’affichent les prix des consommations. Ceux-ci varient continuellement en fonction des dernières commandes, comme à la bourse ! A ne pas rater les  » cracks  » boursiers pour lesquels les cours s’effondrent…

Sur de la musique branché, au milieu de boiseries et de hauts plafonds à l’ancienne, on déguste alors les cocktails de la nuit, mais aussi les célèbres club-sandwichs de la maison, des entrecôtes et des salades.

Footsie

10-12, rue Daunou

75002 PARIS

Métro Opéra

Soirée du BDE EISTI : la Nuit Infernale

Nous vous invitons tous à la prochaine soirée du BDE EISTI le jeudi 24 Octobre 2002 en association avec les BDE EBI, ENSEA, ISTOM et EPSS au Grisy APPLE’s (Direction Marines)

L’entrée est à 10 Euros en prévente (passez au BDE à l’EISTI ou envoyez nous votre chèque de reglement par voie postale le plus rapidement possible) ou 13 Euros sur place pour tous les anciens

Une conso vous sera offerte pour toute entrée achetée

P.A.F. :

Soft : 0.5 Euro
Biere : 1 Euro
Hard : 2 Euros

Sarah Zitoun pour le BDE EISTI

Brève scientifique : Guide des métiers 2002

Le Cigref met à jour la liste des métiers informatiques pour 2002

Le Club informatique des grandes entreprises françaises publie la nomenclature 2002 des métiers du système d’information dans les entreprises. C’est l’occasion d’actualiser les emplois informatiques existants.
« Consultant en systèmes d’information », « gestionnaire d’applications », « chargé d’affaires internes », ou encore « intégrateur d’exploitation » : tels sont quelques-uns des 31 métiers référencés par le Cigref dans la mouture 2002 de la nomenclature des emplois-métiers du système d’information.

En clair, on recense 31 métiers informatiques aux caractéristiques bien différentes au sein des entreprises françaises.

Le Cigref distingue six grandes familles de métiers : « conseil en système d’information et maîtrise d’ouvrage », « support et assistance aux utilisateurs », « support et assistance technique interne », « production et exploitation », « études, développement et intégration » et enfin « administration et gestion de la direction des systèmes d’information (DSI) ». Ce référentiel existe depuis plusieurs années, mais est régulièrement révisé par les services du Cigref, compte tenu des récentes évolutions technologiques vécues par les entreprises au cours des dernières années.

La version 2002 ne comporte pas de changements majeurs. L’année 2000 avait représenté une année charnière, où de nombreux nouveaux métiers étaient apparus. Cette année, seules quelques fiches des 31 métiers informatiques ont été retouchées : une fiche a été supprimée, deux autres modifiées et quatre reformulées. Le « développeur Internet et multimédia » fait place au « développeur » tout court, étant donné que cette fonction s’est professionnalisée. La fiche de ce dernier a donc été améliorée. Autre signe de l’évolution des temps, est apparu le métier de juriste, ou « responsable des services fonctionnels de la DSI ». Le rapport explique :  » Face à la complexité des contrats, des textes de loi et plus généralement des problèmes juridiques, de plus en plus de directions des systèmes d’information s’adjoignent un juriste pour les aider. « 

La nomenclature du Cigref fait figure de référence au sein des entreprises, mais il arrive que certains emplois-métiers soient regroupés sous une même fonction par les services informatiques. Quoi qu’il en soit, ces modifications témoignent selon le rapport de trois grandes tendances d’évolution dans les directions des systèmes d’information :  » L’intégration des nouvelles technologies, une orientation accentuée vers les services et une ouverture accrue au reste de l’entreprise. « 

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Sources :

– Article rédigé par Camille Le Gall issu du quotidien Le Monde du 24.09.2002 – site web: Suivez le guide

– Club informatique des grandes entreprises françaises, Cigref http://www.cigref.fr

– Rapport 2002 : Nomenclature des emplois-métiers du système d’information à télécharger au format PDF

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N’hésitez pas à faire part de vos remarques ou bien de vos témoignages en nous écrivant à l’adresse suivante : [email protected]

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Les autres articles du mois :
art125
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art124

Témoignage d’Anciens : Dossier sur les Compagnies aériennes

Spécial Compagnies aériennes

Toutes les ficelles pour intégrer une compagnie aérienne. La lumière sur les petits avantages qui font des envieux. La face cachée des « Airlines » : des entreprises comme les autres.

Pour répondre à nos questions, Eric Chaumette (Promo 95) et Elise Saint-Gelais (Promo 2000) ont accepté de partager leur expérience.

Données concernant les interviewés :

| Identité | Elise Saint-Gelais |
| Promotion de sortie EISTI | 2000 |
| Autres formations | Diplom Informatikerin, Technische Universität Dresden – Allemagne |
| Société, lieu | Lufthansa Systems GmbH à Francfort – Allemagne |
| Poste occupé | IT-Specialist |
| Domaine | Analyse du flux de passagers |

et

| Identité | Eric Chaumette |
| Promotion de sortie EISTI | 1995 |
| Autres formations | DEA en traitement du signal et de l’image, Université de
Cergy – France |
| Société, lieu | Air France à Toulouse – France |
| Poste occupé | Chef de projet |
| Domaine | Airlines |

Après cette courte présentation, laissons-les nous faire découvrir l’univers mystérieux des compagnies aériennes :

2πr – Précisément 1 an après les événements tragiques du 11 septembre 2001 à New York, tout le monde s’intérroge sur la situation économiques des compagnies aériennes ? Faillite ou redécollage ?

Elise Saint-Gelais (E.S-G) : On ne peut pas sur le champ donner un bilan global de l’après 11 septembre 2001 ; il faut voir en détail toutes les compagnies aériennes. En effet, certaines s’en sont plutôt bien sorties comme Air France ou Luthansa par exemple, d’autres y ont laissé « leurs ailes » comme SWISSAIR ou encore Delta Airline et j’en passe…

Néanmoins, je pense tout de même, et ceci n’est pas une surprise, que globalement toutes les compagnies aériennes « standards » ont eu des mois difficiles après le 11 septembre 2001. Mais, il ne faut
pas oublier qu’il y a également certaines compagnies, les « Low-Costs » (ndlr : les compagnies aériennes pratiquant des coûts très bas contre un service minimum comme Ryannair, EasyJet, Buzz…), qui ont plutôt
bien vécu l’après 11 septembre… elles y ont même trouvé quelque part un avantage dans la mesure où elles voient depuis le nombre de leurs passagers en constante augmentation.

Eric Chaumette (E.C) : Les compagnies aériennes ont eu à traverser la crise la plus importante de l’histoire du transport aérien. L’Histoire a montré que le transport aérien fonctionnait par cycles courts de crises suivis de croissances. Jusqu’à aujourd’hui, la croissance était d’autant plus forte que la crise était forte. Toutefois, un an après le 11 septembre 2001, la crise économique aidant, on n’a toujours pas retrouvé un niveau de croissance permettant d’avoir confiance en l’avenir…

Je pense que certaines compagnies sortiront grandies de cette crise, au détriment de toutes les petites qui disparaitront comme Sabena, Swissair etc… (ndlr : à noter que des cendres du groupe Swissair, sous l’impulsion de la Confédération, et grâce à la participation active de la compagnie « saine » Crossair, un nouveau groupe aux résultats encourageants a vu le jour : Swiss)
Il n’y a guère plus de place que pour 2 ou trois grandes compagnies aérienne en Europe.
N’y a-t-il pas d’ailleurs que trois grandes alliances dans le monde ?

(ndlr :
– Star Alliance (23 % du marché mondial) : Lufthansa, United Airlines, ainsi que Air Canada, Air New Zealand, All Nippon Airlines, Austrian Airlines Group (Austrian Airlines, Tyrolean Airways et Lauda Air), British Midland, Mexicana Airlines, Scandinavian Airlines, Singapore Airlines, Thai et Varig
– Oneworld (17 % du marché) : American Airlines, British Airways, ainsi que Aer Lingus, Cathay Pacific, Finnair, Iberia, Lan-Chile, Qantas
– SkyTeam (13 % du marché) : Air France, Delta ainsi que AeroMexico, Alitalia, Czech Airlines et Korean Air Lines)

2πr – Qu’est-ce qui vous a conduit à travailler pour une compagnie aérienne ?

(E.S-G) : Le hasard pour être honnête…

Lorsque je cherchais un poste, j’ai trouvé une annonce intéressante chez Lufthansa, j’ai envoyé mon dossier de candidature et voilà…

(E.C) : Principalement la situation géographique du site de Toulouse. Après 4 années passées dans une PME du secteur informatique employant 40 personnes, je voulais tenter l’aventure des grandes entreprises tout en restant sur Toulouse. Air France proposait des moyens ambitieux pour rattraper son retard et cela laissait présager des opportunités de pouvoir piloter des projets intéressants avec des moyens importants. Et je dois dire que sur ce point, je n’ai pas été déçu !

2πr – Quel est votre fonction au sein de la société ?

(E.S-G) : Je travaille en fait dans la branche informatique de Lufthansa ; plus particulièrement dans un service où nous développons des datawarehouses et
des outils de reporting qui permettent aux compagnies aériennes d’analyser le comportement des passagers.

Mon travail consiste principalement en de l’analyse et du développement, mais je suis également responsable d’un projet pour Lufthansa (nos clients ne se limitent en effet pas à Lufthansa). Pour ce projet, je rencontre le client, analyse ses besoins, rédige les propositions
jusqu’à la présentation du produit aux utilisateurs.

Je participe donc à toutes les phases du projet.

(E.C) : J’occupe actuellement le poste de Responsable d’un lot sur un projet important. Sous la tutelle du chef de projet, j’ai la charge de mon lot en termes de ressources, planning, architecture technique, industrialisation et mise en production, intégration dans les flux internes etc…

2πr – Quels atouts possède l’ingénieur EISTI pour « percer » dans une compagnie aérienne ? Quels sont les départements qui feront décoller sa carrière ?

(E.S-G) : Tout dépend dans quelle « branche » de la compagnie aérienne un Eistien veut percer. Dans le secteur informatique, il n’aura pas de problème pour développer une riche carrière car la formation que nous avons recu dans ce domaine est parfaitement adaptée aux besoins du marché. Cependant les autres branches lui sont également ouvertes s’il fait preuve de motivation et d’un projet personnel bien développé. Néanmoins, je pense que le meilleur département pour « décoller » est bien celui de l’IT.

(E.C) : Air France est une entreprise qui considère le diplôme avant toutes choses. Jusqu’en 1999, Air France n’aurait pas (ou peu) recruté dans des Ecoles autres que les plus connues. Cependant, la politique des Ressources Humaines a commencé à changer avec la pénurie d’ingénieurs informaticiens et d’informaticiens au moment où Air France en avait le plus besoin (entre 1995 et 1999 où il n’y a eu aucune embauche). Il faut certainement « en faire plus » que les polytechniciens et autres centraliens pour décoller chez Air France (et ils demeurent nombreux !!)… mais je pense que chacun à sa chance s’il se donne les moyens, comme partout ailleurs. Or c’est certainement cette obligation de résultats qui valorise notre diplôme !

En effet, je n’ai rien trouvé qui puisse me manquer dans ma formation comparé aux autres, au contraire…
Malheureusement, c’est au niveau DRH que ca bloque le plus… La célébrité viendra avec le temps.

2πr – Fleuron de l’industrie du transport, les compagnies aériennes ont pourtant des marges très réduites. Est-ce une réalité et quelles sont les politiques des coûts ?

(E.S-G) : Les marges sont en effet assez réduites car transporter des personnes revient cher, mais avec une bonne gestion du nombre de machines utilisées, une optimisation du taux d’occupation des appareils et une bonne gestion du personnel les compagnies aériennes réussissent à être bien rentables.

Pour en revenir aux récents évènements, depuis le 11 septembre 2001, la politique est « réduction des coûts », c’est-à-dire gel des salaires, réduction des embauches et surtout on essaie de faire des économies partout où on peut. Par exemple : ménage dans les bureaux un jour sur deux au lieu de tous les jours, pas de chauffage entre Noel et le jour de l’an….

(E.C) : En effet les marges du transport aérien sont très réduites ! Il suffit de regarder le resultat de l’exercice « record » d’Air France en 2000… (ndlr : voir sur le site web de la société…)
La concurrence oblige à tirer les coûts vers le bas. Or l’obligation des grandes compagnies de garder leurs passagers haute contribution oblige à tirer les services vers le haut ! Le coût du pétrole est aussi un facteur non negligeable… surtout ces dernières années. Et puis bien-sûr, depuis un an le coût de la securité est preque entièrement répercuté sur les compagnies aériennes !

Ce sont ces marges réduites qui rendent les compagnies si fragiles : le manque de trésorerie dans un secteur qui en a énormément besoin (un avion moyen coute 100 Millions d’Euros) étouffe rapidement les entreprises (cf les 100 000 licenciements aux US suite au 11 Septembre…). Il faut savoir qu’un avion qui a un taux de remplissage de moins de 70 % fait perdre de l’argent…

Les calculs sont alors vite faits.

2πr – « Compagnie aérienne ? On voyage donc pas cher ! » Vrai ou faux, quels sont les avantages et les inconvénients du secteur ?

(E.S-G) : Il est vrai qu’il y a de gros avantages financiers pour voyager lorsque l’on travaille dans une compagnie aérienne, mais il faut aussi être patient !

En effet, nous pouvons obtenir des billets pour environ 30% de la valeur normale « grand public » (avec les impôts à payer sur cet avantage d’entreprise), mais attention, le voyage n’est pas assuré ! Nous voyageons ce que
nous appelons « Stand-by » c’est à dire que nous ne pouvons prendre l’avion que lorsqu’il reste des places… S’il n’y a plus de places sur le vol de
16h30 alors on est bon pour attendre celui de 18h, sans être sûr d’avoir une place dans ce dernier.

Et puis n’oublions pas que le sport favori des compagnies aériennes reste le « surbooking », c’est à dire que sont vendues plus de places que de disponibles dans l’avion et ceci parce que 5 à 10% des passagers ne prennent pas le vol pour lequel ils ont acheté un ticket.
Alors pour voyager pas cher il faut être patient et très flexible en ce qui concerne les dates des vacances. Il ne faut pas compter prendre des vacances pendant les congés scolaires ou pendant les fêtes (Noel, Pâques, etc…) et il vaut mieux de même privilégier les départs et retours en milieu de semaine que le week end.

Mais globalement, c’est bien sympa tout de même 😉

(E.C) : On voyage « pas cher » mais il faut être patient ! En effet, on n’embarque que s’il reste de la place. D’autre part, il faut penser que nous sommes 56 000 chez Air France et que les vols sont remplis à plus de 80 % en moyenne…
Mais il est vrai qu’on voyage beaucoup. Les avantages sociaux sont non négligeables chez Air France, ce qui n’est pas forcément vrai dans toutes les compagnies. Cependant, une compagnie aérienne reste avant tout faite pour les naviguants : le personnel au sol est bien moins bien lôti (même si nous n’avons pas vraiment de quoi nous plaindre…).

Les inconvenients sont d’ordre pécunier : on paye un petit peu moins l’ingé informaticien dans l’aérien. Toutefois, tout avantage mis au bout, on s’y retrouve… 😉

{2πr – Actualité oblige, les compagnies dites {low-cost remportent un succès grandissant. Quel est leur impact sur le marché et sur votre société ?}}

(E.S-G) : L’impact des « Low-Costs » n’est pas si important sur des compagnies aériennes comme Lufthansa par exemple.

Il faut tout d’abord savoir qu’une compagnie aérienne gagne de l’argent uniquement sur les billets « Business » ou « First » ; les billets « Economy » ne rapportent quasiment rien à nos grosses compagnies aériennes. Or quelqu’un qui est prêt à payer un billet « Business » ou « First » le fera toujours et n’ira pas voler avec un Low-Cost… le standing et les services ne sont tout
simplement pas suffisants pour cette clientèle.

(E.C) : Pour pouvoir garantir leurs tarifs, les low-costs doivent rester sur les courts et moyens courriers. Sur ce secteur, la concurence est largement ressentie. Pour contrer cette concurence, Air France continue à developper sa politique de « hub » (ndlr : un hub est un port d’attache pour une compagnie, c’est-à-dire un lieu de stationnement des appareils à moindre frais), mais en aucun cas on ne pourra attaquer les lows-costs sur les prix ! Je ne pense d’ailleurs pas, soit dit en passant, que la demarche de sociétés comme Air Lib puisse aller très loin : c’est bien de remplir ses avions, encore faut il gagner de l’argent !

Or la structure des entreprises « anciennes » ne le permet pas : flotte hétérogène et vieillissante, personnel ayant trop d’avantages…. On ne demandera jamais à un personnel naviguant Air france ou Air Lib de nettoyer l’avion… Je crois qu’il faut comparer les low-costs avec Lidl dans la grande distribution, où l’organisation toute entière permet des coûts bas (la caissière remplit les rayons, le directeur tient la caisse…).
Air france c’est plutot « Carrefour », si on continue la comparaison, sa force c’est d’être toujours plus gros (absorbtion d’UTA, Air Inter, Regional…).

Pour finir, je crois qu’on n’a pas fini d’entendre parler de fusion dans l’aérien…

2πr – Quels conseils pourriez-vous donner à ceux qui souhaiteraient tenter leur chance dans ce secteur ?

(E.S-G) : Aimer les voyages, mais pas du point de vue passager… c’est parfois déprimant de se dire, « moi je bosse pour que d’autres s’amusent… » 🙂

(E.C) : Ce secteur, comme celui des banques, souffre d’une informatique vieillissante sur le plan humain, technique et technologique. Des budgets sont progressivement debloqués pour renouveler la technologie et surtout les méthodes de travail !

Je pense qu’il faut vendre sa capacité à industrialiser les process et à appliquer des méthodes de travail plus carrées que celles existant à l’heure actuelle…

Enfin et surtout, c’est comme ça que je me suis vendu et ca a marché ! 😉

2πr – Merci de nous avoir fait profiter de votre expérience !

Avis aux amateurs d’avions et de voyage…

N’hésitez pas à faire part de vos remarques ou bien de vos témoignages en nous écrivant à l’adresse suivante : [email protected]

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Les autres articles du mois :
art125
art126
art124

Humour : Spécial Informaticien

Humour : Informatique et actualité

Blague d’actualité – solidarité :

Une petite blague pour ne pas oublier que les temps sont durs et qu’il ne faut pas hésiter à profiter du réseau d’Anciens du Cercle…


C’est un gars qui se balade dans la rue et se fait arrêter par un voleur masqué et armé :

> Hé, toi. File-moi ta montre !

Le gars lui donne sa montre, une Rolex contrefaite. Le voleur se plaint :

> C’est quoi ça ? Une contrefaçon ? Quelle merde. File moi ton porte-monnaie !

Le gars lui donne son porte-monnaie en plastique, imitation Pierre Cardin avec 3 tickets de métro, une photo d’identité et deux centimes d’euro…
Le voleur s’énerve :

> Qu’est-ce que c’est toute cette merde ! Ta veste est très usée, ton portable est préhistorique… T’es encore plus mal que moi. C’est quoi ton job ?

Le mec répond :
> Je suis Ingénieur Informaticien.

Le voleur, en enlevant son masque demande :

> Ah bon ! Quelle promo ?

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Binary :

(ndlr : Excellent !)

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LE BÊTISIER des hotlines :

Voici un florilège de situations cocasses qui vous permettrons sans doute de vous sentir moins bêtes devant un écran récalcitrant…

Client : Je n’arrive pas à faire marcher votre CD-ROM d’anglais.

Hotline : Mettez le CD dans le lecteur… il démarre ?

Client : Non !

Hotline : Alors faites « Démarrer »

Client : Non, ça ne marche pas, il ne se passe rien…

Hotline: Euh, sous quel système d’exploitation êtes-vous ?

Client : Vous voulez parler de la marque de ma chaîne hi-fi?

***

Secrétaire : Vous me dites « pas de majuscules pour le mot de passe », c’est bien ça…?

Hotline : Exact.

Secrétaire: Et, les chiffres, je les mets en minuscules aussi ?

***

Client : Bonjour, je n’arrive pas à me connecter chez vous…

Hotline : D’accord, on va régler tout ça, tout d’abord, j’ai besoin de savoir si vous êtes sur 3-1, 95, 98 ou Linux.

Client : Non monsieur, je suis sur Paris, 75

***

Secrétaire : J’ai un problème avec Windows…

Hotline : Qu’avez vous sur l’écran?

Secrétaire : Euh…un pot de fleur.

Hotline : Non, je veux dire « qu’est-ce qui est écrit? »

Secrétaire : Ha d’accord… euh… Sony !

***

Client : Mon PC a planté, j’ai un message d’erreur « message not found » (avec un accent terrible… incompréhensible)

Hotline : Euh, pouvez vous m’épeler le message d’erreur s’il vous plait ?

Client : Bien sur ! M comme Maman, E comme Oeuf…

Hotline : Hahahaha !

Client : Vous vous moquez de moi ?

***

Client : Je ne trouve plus l’endroit ou j’ai installe votre produit.

Hotline : Double-cliquez sur le Poste de Travail, s’il vous plait.

Client : C’est où, ça ?

Hotline : A l’écran, avez-vous une icône « Poste de Travail » ?

Client : Je ne comprends rien du tout, pourquoi me parlez-vous de poste de travail ?

Hotline : Vous n’avez pas de poste de travail ?
Client : Non monsieur ! Je suis retraité, moi…

***

HotLine : Décrivez-moi votre écran…

Client : [Echap], [F1], [F2], [F3]….

HotLine : Non ! Ca c’est votre clavier ! L’écran, c’est la télé…

Client : Vous me prenez pour un con ou quoi ?

***

Client : Je suis en train de m’inscrire sur votre site, mais je ne comprends pas tout…

Hotline : D’accord, on va voir ça ensemble.

Client : On me demande de saisir les coordonnes de l’endroit d’ou j’appelle, un numéro de téléphone… Je mets quoi ?

Hotline : Vous mettez le numéro de téléphone de l’endroit d’où vous vous connectez… De chez vous quoi…

Client : D’accord… Voilà… Ensuite, on me demande une ville…

Hotline : Vous mettez les coordonnes de l’endroit d’où vous appelez.

Client : Donc, je mets ma ville…

Hotline : Oui…

Client : Voila… Et maintenant on me demande un code postal…

Hotline : …

Client : Allo ? je mets quoi ?

Hotline : (agacé) Votre code postal !

Client : (sincèrement désolé) Excusez-moi si je vous embête, mais je ne connais pas grand-chose a l’informatique, vous savez…

***

Hotline : Monsieur, faites [CONTROL] [ALT] [SUPPR].

Client : Ah oui, je connais ca. (on entend en fond click click click click…)

Hotline : Que se passe-t-il a l’écran Monsieur ?

Client : Ben rien !

Hotline : Recommencez [CONTROL] [ALT] [SUPPR]
Client : click click click click…

Hotline : Et maintenant ?

Client : Toujours rien…

Hotline : Comment faites-vous la manipulation ?

Client : Ben j’appuie sur les touches « C », « O », »N » , »T »
, »R », »O », »L » et après sur « A », « L », »T » puis sur « S », »U » , »P » , »P » et enfin « R ».

Hotline : (silence…)

Client : Y faut peut-être l’accent sur CONTROL, non ?

***

Client : Mon disque dur est fêlé !

Hotline : Et y’a quoi a l’écran ?

Client : Ben que mon disque est fêlé !

Hotline : Lisez moi exactement ce qu’il y a sur l’écran.

Client : Hard drive faillure !

***

Client : Bonjour, mon fils a pris un abonnement chez vous, mais je n’ai pas le mot de passe pour me connecter… il a 13 ans et j’aimerais bien aller voir Internet.

[Apres vérification de ses coordonnes ]

Hotline : Oui, monsieur, veuillez noter votre mot de passe « T », »R », »O », »U » (obligé d’épeler, mort de rire..) « D », « U », « C », « U », »L »…

Client : Argh ! Sale gosse ! Il va se prendre sa raclée quand il rentrera

***

Cliente : Bonjour, j’ai mon Nescafé qui ne marche pas…

Hotline : Heu je suis désole Madame, mais nous ne faisons pas de support pour les appareils électroménager…

Cliente : Non non !!! C’est Nescafé pour Internet …

Hotline : (???)… Heu ??? Vous ne voulez pas parler de Netscape par hasard???

Cliente : Oui c’est bien ça ! Nescape… Nescafé… c’est la même chose…

***

ET ENFIN CELLE QU’ON ATTENDAIT, LA PERLE DES PERLES…

Une petite histoire enregistrée dans un service Hot-line d’assistance :

– Ridge Hall computer assistant… que puis-je pour vous ?
– Et bien j’ai un problème avec WordPerfect.
– Quelle sorte de problème ?
– Et bien j’étais en train de taper et soudain tout est parti.
– Parti ?
– Ca a disparu.
– Mmm. Et a quoi ressemble votre écran a présent ?
– A rien.
– A rien ?
– Il est vide ; il se passe rien quand je tape.
– Vous êtes toujours dans WordPerfect ou vous en êtes sorti ?
– Comment je sais ?
– Pouvez-vous voir le prompt C:? a l’écran ?
– C’est quoi un « prompte-ce »
– Laissez tomber. Pouvez-vous bouger le curseur a l’écran
– Y a pas de curseur. Je vous ai dit, il se passe rien quand je tape.
– Est-ce que votre moniteur est allume ?
– C’est quoi un moniteur ?
– Le truc avec l’écran qui ressemble a une télé. Est-ce qu’il y a une petite
– lumière qui vous dit qu’il est allume ?
– Je sais pas.
– Et bien regardez a l’arrière de votre moniteur et regardez ou va la prise de courant. Vous pouvez voir
– Je pense…
– Bien ! Suivez le cordon jusqu’a la prise, et dites-moi si elle est branchée.
– Oui.
– Derrière le moniteur, avez-vous remarque qu’il y avait deux câbles branches a l’arrière ?
– Non.
– Et bien il y en a deux. regardez a nouveau et trouvez le deuxième.
– ..Oui, c’est bon.
– Suivez-le et dites-moi s’il est solidement branche a l’ordinateur.
– Je ne peux pas l’atteindre.
– Oh. Pouvez-vous le voir ?
– Non.
– Même en vous penchant ou en vous mettant a genoux ?
– Oh non, c’est juste que je n’ai pas le bon angle, il fait si sombre.
– Sombre
– Oui, le bureau est éteint, la seule lumière vient de la fenêtre.
– Et bien allumez la lumière.
– Je ne peux pas.
– Pourquoi ! ?
– Parce qu’il y a une panne de courant.
– Une panne… Aha ! Voila la raison. Est-ce que vous avez encore les manuels et les boites et l’emballage que vous avez eus avec l’ordinateur ?
– Heu… Oui, c’est dans le placard.
– Bien ! Allez les chercher, débranchez votre système, emballez-le comme > c’était quand vous l’avez eu. Et apportez-le au magasin ou vous l’avez acheté.
– Vraiment ? C’est si sérieux ?
– J’en ai peur.
– Et qu’est-ce que je leur dit ?
– Dites-leur que vous êtes trop con pour posséder un ordinateur.

Le type de la hot-line a été renvoyé…

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