Bien chers tous,
Vous présenter tous mes voeux de réussite pour cette nouvelle année est l’occasion de rappeler notre bilan 2005 et d’esquisser les grandes lignes de 2006. Plutôt que de dresser un vain listing de « bonnes résolutions », je préfère m’en tenir aux actes et aux décisions qui font évoluer l’environnement éducatif et l’horizon professionnel de notre Ecole.
L’EISTI est une « petite » Grande Ecole qui grandit chaque jour et se structure davantage : 650 élèves sur nos deux campus aujourd’hui, près de 1000 dans deux ans. Cela implique une organisation, des méthodes et des moyens inédits. Cela impose également de maintenir vivantes nos valeurs – éthique, solidarité, ouverture et professionnalisme – afin de garder forte et intacte notre spécificité et ces liens qui nous unissent tous depuis 23 ans. Tradition et modernité conjuguées, voici l’ambition.
Grandir sans perdre notre âme, mûrir sans s’assoupir.
En 2005, de nombreux efforts engagés nous encouragent à envisager en 2006 un « saut qualitatif », dont le rattachement institutionnel à SupMeca, grande école publique d’ingénieurs, constituera l’un des axes majeurs :
– le PC portable pour tous les élèves-ingénieurs : c’est désormais une habitude ancrée dans le quotidien des étudiants et des professeurs. A chacun d’en maîtriser les avantages et bénéfices.
– La qualité des passerelles universitaires (L2 MIAS en CPI avec un taux de réussite de 87%), la multiplication des doubles diplômes étrangers (Etats-Unis, Canada, Allemagne, Espagne et bientôt Japon), le label « supplément au diplômé » décerné par la Commission européenne et l’UNESCO dans le cadre d’Erasmus et la performance des 7 masters de recherche et diplômes communs avec des Université et de Grandes Ecoles de Management (Cergy-Pontoise, UPPA, Paris Orsay, Paris Dauphine, Grenoble Ecole de Management, IAE de Pau, Euromed Marseille…) accroissent l’attrait de notre Ecole et diversifie les horizons professionnels proposés à nos diplômés dans des secteurs porteurs (informatique décisionnelle, informatique embarquée, génie logiciel, ingénierie financière etc.). A chacun d’en saisir les opportunités.
– La cohérence des enseignements sur nos deux campus , via le e-learning et la visioconférence : l’amélioration quotidienne de notre plateforme technologique en accentue les effets. Vincent Méténier, notre DSI s’y emploie. Entrée dans les murs des professeurs comme des élèves-ingénieurs, cette fluidité technologique renforce notre avance pédagogique. A chacun de s’en approprier les bienfaits.
– Les partenariats inédits engagés avec les industriels , sous l’impulsion de Jean-Hugues Lauret, autorisent des avancées spectaculaires activement relayées par les associations étudiantes, dont Atilla est le fer de lance. Cela plonge plus naturellement nos élèves-ingénieurs dans le « bain professionnel » qui sera bientôt le leur tandis que les entreprises découvrent dans l’EISTI un partenaire réactif, capable de mener des missions stratégiques dans les domaines d’excellence de l’Ecole. Total, Apple, France Télévision et d’autres encore en témoignent. A chacun de s’y impliquer individuellement ou collectivement.
– Le renforcement de nos équipes administratives : la création du poste de Directeur de Campus de Cergy, assuré par Houcine Senoussi, lui-même secondé par Nathalie Lambert, assure une réactivité accrue face aux impératifs pédagogiques et logistiques des étudiants et des professeurs ; elle renforce aussi la cohérence avec le campus de Pau dirigé par Thierry Jouvin et son équipe.
– Ceci me permet de dégager un temps indispensable dédié à la promotion de notre Ecole. Sachant le campus « bien gardé », il m’est aisé de porter plus haut les couleurs de l’EISTI. En phase de croissance, cette mission est cruciale. Je rencontre des interlocuteurs essentiels (industriels, dirigeants universitaires, ministères, institutions de l’enseignement supérieur public et privé nationales et étrangères…), je renforce les liens tissés avec nos alliés (universités et grandes écoles, conseils généraux du Val d’Oise et des Pyrénées Atlantiques etc.) et j’installe progressivement les fondements du « rattachement » à SupMéca, validé fin janvier 2006 et dont chacun bénéficiera très concrètement. Pour autant, je demeure physiquement et intimement lié à Cergy et Pau : outre mes cours, mon bureau vous demeure accessible et je garde intacte la joie de vous y rencontrer en toute simplicité. Cela m’est essentiel. Et c’est, je crois, l’une des originalités de notre institution : avancer collectivement sans jamais négliger l’individu et le lien personnel qui nous unit tous.
Attachement plutôt que « rattachement »
La terminologie administrative et fort réductrice de « rattachement », telle qu’elle concerne le lien qui nous unit désormais à SupMeca ne doit effrayer personne : l’EISTI demeure une entité forte et autonome, une Grande Ecole libre et digne de la confiance que lui accordent l’Etat, ses partenaires publics et privés. Simplement, en se choisissant mutuellement, SupMéca, grande école publique d’Ile de France située à Saint-Ouen (93), et l’EISTI mettent en commun des moyens logistiques, pédagogiques et institutionnels qui leur bénéficient mutuellement et leur assurent une « force de frappe » jusqu’alors inédite :
– la mise en commun d’un très vaste portefeuille de partenariats avec des Institutions étrangères : cette multiplication d’opportunités sera gérée par Marie-José Lamerre au sein de l’EISTI, en étroite collaboration avec SupMéca ;
– la mise à disposition d’enseignants-chercheurs ou de professeurs agrégés issus de l’enseigement public qui viendront renforcer notre équipe professorale tandis que certains de nos professeurs feront également bénéficier de leur savoir les élèves-ingénieurs de SupMéca ;
– la possibilité d’effectuer, en 3ème Année du Cycle Ingénieur, sa scolarité à SupMéca , dans une option commune associant informatique et mécanique ;
– la création d’une important laboratoire de recherche commun , agréé par le CNRS, et plus spécifiquement dédié à l’informatique embarquée ;
– l’intégration de l’EISTI dans le concours communs polytechniques dès que possible.
– des moyens financiers octroyés à l’EISTI par le Ministère afin d’assurer sa croissance, tout en respectant son autonomie, sa philosophie, et ses spécificités pédagogiques et institutionnelles.
Je reviendrai plus longuement sur cette structuration inédite lors d’une conférence dans le Grand Amphi de Cergy, en visioconférence avec Pau, tout début février pour vous préciser l’ensemble de ces points, vous présenter notre partenaire public et répondre à l’ensemble des questions qui se feront alors jour.
Permettez-moi de réitérer, ici et maintenant, mes vux de bonheur, de prospérité et de renouveler l’affection profonde que je porte à chacun d’entre vous, professeurs et étudiants, personnels administratifs et partenaires au quotidien.
Votre bien dévoué
Nesim Fintz